tsé-tsé

tsé-tsé [ tsetse ] n. f. inv.

• 1853; mot bantou

♦ Mouche d'Afrique, du genre glossine, dont plusieurs espèces sont des agents de transmission de trypanosomiases (maladie du sommeil pour l'homme, maladie de la tsé-tsé pour les chevaux, les ruminants, les chiens). — Appos. plus cour. Mouche tsé-tsé, des mouches tsé-tsé.

● tsé-tsé nom féminin invariable Nom indigène des mouches africaines du genre glossine. (On dit aussi mouche tsé-tsé.) ● tsé-tsé (difficultés) nom féminin invariable Orthographe Plur. : des (mouches) tsé-tsé (invariable).

tsé-tsé

n. f. inv. Mouche tsé-tsé: nom cour. de la glossine, vectrice de diverses trypanosomiases.

⇒TSÉ-TSÉ, subst. fém. inv.

ENTOMOL. Mouche d'Afrique, du genre Glossine, dont certaines espèces transmettent la maladie du sommeil. La température n'est pas élevée (elle ne dépasse pas 32 degrés), mais l'air est chargé d'électricité, de moiteur, de tsé-tsé et de moustiques (GIDE, Voy. Congo, 1927, p. 708). La maladie du sommeil est très répandue dans les populations de l'Afrique tropicale. Nepveu (1890) décela dans le sang des malades la présence d'un parasite de la classe des Flagellés, le Trypanosome. En 1895, Bruce montra que ce Protozoaire est inoculé à l'homme par la piqûre d'une mouche, la Tsé-Tsé Glossina palpalis (Hist. gén. sc., t. 3, vol. 1, 1961, p. 416).

— En appos., cour. Mouche tsé-tsé. Il est apparu qu'il y avait une réelle correspondance entre les parties de l'Afrique où se révèle cette maladie et celles sur lesquelles règne la mouche tsé-tsé (BRUNHES, Géogr. hum., 1942, p. 288).

— Maladie de la tsé-tsé. Trypanosomiase africaine transmise par une mouche du genre Glossine qui atteint surtout les chevaux, les ruminants et les chiens, l'homme lui étant réfractaire (d'apr. GARNIER-DEL. 1989, s.v. nagana).

Prononc. et Orth.:[tsetse]. Att. ds Ac. 1935. Inv. (Lar. Lang. fr. et A. JACOBS ds ROB. 1985). Soud. tsétsé, v. prop. du Conseil sup. de la lang. fr. ds Doc. admin. du J.O., 6 déc. 1990, p. 16, col. 1. Étymol. et Hist. 1853 tsetsé (D'ESCAYRAC DE LAUTURE, Le Désert et le Soudan, p. 309). Mot bantou. Fréq. abs. littér.:19. Bbg. COLIN Mots exot. 1986, p. 147. — QUEM. DDL t. 10, 12, 15.

tsé-tsé [tsetse] n. f.

ÉTYM. 1857, n. m., cit.; mot bantou.

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♦ Mouche d'Afrique, du genre glossine, abondante pendant la saison des pluies, qui pique pendant le jour, et dont trois espèces sont des agents de transmission de trypanosomiases (maladie du sommeil pour l'homme, maladie de la tsé-tsé ou nagana pour les chevaux, les ruminants et les chiens).

0 Ils y eurent particulièrement à souffrir de la piqûre du tsé-tsé, insecte singulier qui se trouve également au Soudan (…) Par bonheur les tsé-tsé ne quittent pas les localités où ils sont confinés.

A. Jacobs, les Voyages d'exploration en Afrique, in Revue des Deux-Mondes, 1^er août 1857, p. 672.

♦ (1859, in D. D. L.). Plus cour. (sauf en franç. d'Afrique, où l'on dit surtout : la tsé-tsé.) Appos. || Mouche tsé-tsé.

Encyclopédie Universelle. 2012.